Anoblissements et allégeances à Russocarine

Sujet: Re: Anoblissements et allégeances à Russocarine Ven 30 Jan 2009, 00:18

(mdrrrr, 1000 excuses j'ai confondu Minois et Nimois, d'ailleurs je trouvais la phrase bizarre "Le minois était fort charmant, et la lèvre désirable.")

Nombre de messages : 2152 Date d'inscription : 22/04/2008

Etonnant le nombre de femmes présentes, majorité à dire vrai. Ce que l’arrivée de Féli accentua, elle n’eut que le temps de lui adresser un petit sourire.

Russo repartait sur le trône, cette inconfortable chose. Il semblait que « les choses sérieuses » allaient commencer.

L’impatience la gagnait. Plus longtemps à attendre, juste un petit peu, et elle saurait…Elle observait. Cristol discutait à voix basse avec le Coms, puis lu une première missive.

Evidemment, d’abord elle… ce qui signifiait qu’elle allait devoir se plier au protocole d’allégeance avant de savoir, soit. Elle regarda Russo, attendant qu’elle lui fasse signe.

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Russo écouta Lengadoc lire la première annonce d'anoblissement. Elle se tordit le cou pour tenter de voir l'illustration du blason, vit un mur et des étoiles, entendit parler de lion et se dit que l'héraldique était une chose bien trop compliquée pour elle.

Elle demanda à Vanyel, en bon langage protocolaire comme il faut

Dona Vanyel de Prume, voulez vous vous avancer ?

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Et que se passerait-il si elle répondait non ?
Ca priverait Russo d’une additionnelle clef de cave, sûrement.

Elle ne répondit pas en parole à la question, et s’avança vers son Coms, fut bien contente qu’il fasse de une sec sous la tente, de deux de ne pas être en robe quand elle mit un genou à terre devant Russo. Et d’attendre la rituelle question…

Invité

Très absorbé par ce qu'il faisait, pas la solennité de l'événement, par l'intonation qu'il donnait à la lecture de la patente, Lengadòc n'avait pas même remarqué qu'il lisait absolument n'importe quoi - ou plus exactement, que le papelard qu'avait contresigné le Maréchal racontait absolument n'importe quoi...

Il s'en rendrait compte un moment plus tard sans doute, quand il le relirait, ou au moment de donner ses armes à la Vicomtesse. Pour l'heure, béatement, il suivait l'échange vassalique, veillant à ce que rien ne manquât.

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Et voilà l'heure de la traditionnelle question, de formulation si étrange. Plusieurs fois elle l'avait entendue, et pourtant chaque fois la bizarerie de la situation lui venait à l'esprit. Elle ne s'y habituait pas.

Vanyel de Prume, voulez vous être tout à fait ma femme ?

Voilà qu'elle se mettait même à vouvoyer Vanyel, bigre... manquerait plus qu'elle se mette à boire de l'eau aussi.

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Je le veux

Voilà, c’était dit. Elle, Vanyel, ne voulait pas être la femme de Russo, cela eut été bien saugrenu, surtout quand on prenait Zak en compte dans l’équation.
Mais la Vicomtesse, elle, serait femme du Coms.
Personne, titre, fonction.. le tout formait un complexe méli-mélo. Elle ignorait si la façon dont elle voyait les choses était celle qui convenait, et ne posait surtout pas la question, ayant trouvé cet équilibre qui lui permettait de répondre « oui » sans ciller à une telle demande.

Invité

Feli assistait à la ceremonie, sagement derriere le heraut d'armes. Elle entendit sa marraine dire oui je le veux. Un peu legerement obnubilée par son mariage à venir, dimanche d'ailleurs, elle s'appreta à crier vive les mariés. Mais elle se retint juste à temps.

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C'est à cet instant précis que Russo comprit pourquoi les domestiques avaient jeté des herbes qui sentent bon dans l'eau dans laquelle elles l'avaient forcée à prendre un bain, et cette insistance pour qu'elle laisse sa chère peau d'ours.. rhaaa...
Ne restait qu'à espérer que Zak ne prenne pas mal ce qui allait suivre, quoi qu'il devait maintenant y être habitué.

Russo se pencha et déposa le baiser de paix aussi traditionnel que l'étrange question sur les lèvres de la Vicomtesse.

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Le plus étrange était passé. Ce qui devait suivre semblait bien plus « normal » ou « logique ». Il lui fallait prêter serment, ce qu’elle fit.

Moi Vanyel de Prume, vous jure à vous, Russocarine, légitime Coms de Tolosa, fidélité, aide et conseil et affirme ainsi pour une première fois le lien vassalique unissant le vicomté de Villemur à Toulouse.

Il ne lui semblait pas avoir oublié quelque chose, elle avait failli, par habitude, dire autre chose, mais elle s’était rattrapée de justesse., manquait à savoir si cela conviendrait...

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Moi Russocarine, IVeme Coms de Toulouse, vous remet à vous, Vanyel de Prume, le Vicomté de Villemur, symbolisé par ...

Russo farfouilla sous le trône

par ce cep du vignoble environnant, recyclable en perchoir à corbeau, et par cette authentique crevette du Tarn.
En retour de votre aide, je vous accorde justice et subsistance.

Pfiou, restait à savoir si elle n'avait rien oublié au passage

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Elle regarda les présents de Russo.. se demandant ce que cela pouvait signifier.
Pour le cep, un rappel pour les clefs ? le fait de pouvoir s’en servir pour ses oiseaux un moyen de l’amadouer ?
Pour la crevette .. une provocation, à n’en pas douter. Humour typiquement Russo-ien, non qu’elle n’ait pas l’habitude certes, mais une crevette ! pauvre petite bête.
La première chose qu’elle ferait en Villemur, c’est les déclarer espèce protégée , et puis voilà !
Cette rassurante pensée adressée à la gente crustacéenne formulée, elle se releva, et délesta Russo de ses particuliers cadeaux avec un énigmatique sourire.

Je vous remercie mon cher Coms, peut-être me servirai-je du cep comme... porte-clef.

Et de s'incliner sur ce avant de retourner vers les dames ici présentes, se demandant quand elle apprendrait ce qu’elle voulait savoir.

Invité

[Bah voilà, dès qu'on fait un compliment, même en pensée, on est incompris... Tortionnaires que vous êtes !]

Cep, Clef... Relents de politique languedocienne que tout cela, du moins dans l'esprit du Vicomte en campagne.

Toujours aussi discrète, la Vicomtesse d'Agde... Et désormais de Villemur.
Le Héraut s'avança vite avant qu'elle n'eût totalement disparu derrière ses amies.

-« Attendez ! » et prenant l'écu de Villemur qui avait bientôt trouvé propriétaire, il le tint à bout de bras pour que tous le vissent.

Anoblissements et allégeances à Russocarine - Page 2 Villemur

-« Voici, Vescomtessa de Vilamur, votre écu. Portez ces couleurs avec fierté. »

Ensuite le Héraut se tourna vers la Comtessa. Au suivant ! Il tira de ses documents épars un autre acte officiel - qu'il lut à l'instar du premier.

Citation :

Par la présente, Nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, Maréchal d'Armes de France, Premier Maistre d'Hostel de sa Majesté le Roy Levan le IIIe de Normandie, Héraut de Toulouse par intérim, validons et contresignons la demande d'anoblissement soumise par Vanyel de Prume, Vicomtesse d'Agde, Baronne de Lùnel et Comtesse de Toulouse sortante.

Maxiuszedeus de Montmorency

Dòna de Pena d'Albigés

« d'azur à la plume d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois fleurs de lys aussi d'or »

Anoblissements et allégeances à Russocarine - Page 2 Penne

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques.

Faict le XVIIIe jour du Mois de Janvier 1457 sous le règne de nostre souverrain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.
Anoblissements et allégeances à Russocarine - Page 2 Sceaullyr24ht

Anoblissements et allégeances à Russocarine - Page 2 Sceaullyr24ht

Nombre de messages : 2152 Date d'inscription : 22/04/2008

Elle se retourna quand la voix de Cristòl lui intima d’attendre. Elle avait forcément oublié quelque chose…
Et de fait, juste ce « léger détail » que sont les armes du vicomté attribué. Effectivement, on l’y laisserait sans doute plus facilement en prendre possession si elle se présentait avec aux portes de ce nouveau domaine.
Ses joues se tintèrent d’un rose crevette (hum, désolée ) qui ne devait rien au froid tandis qu’elle acceptait l’écu que le Héraut lui remettait... après avoir fouré la pauvre bête sacrifiée par Russo dans une de ses poches de façon à libérer une de ses mains.

-« Merci Lengadoc, je porterai ces couleurs aussi dignement que possible. »

Elle couvrit ensuite ce qu’il restait de pas pour rejoindre les Toulousaines et le brasero, et un fin sourire s’étira sur ses lèvres quand la voix de Cristòl s’éleva à nouveau. Elle regarda Maxi, guettant sa réaction.
Parallèlement, elle jouait sans s'en rendre compte avec le cep, une partie de ses réflexions se demandant ce qu’il pouvait bien y avoir comme vigne et cru en Villemur, et où se trouvait la clef des caves qui devaient alourdir le trousseau de sa gardienne attitrée... ou décorer le présent qui venait de lui être fait, selon.

Sujet: Re: Anoblissements et allégeances à Russocarine Ven 30 Jan 2009, 12:31

Maxi n'avait manqué aucune miette de la cérémonie, de manière à savoir quoi faire quand son tour viendrait. Elle était angoissée mais tachait de n'en rien laisser paraître, sa gorge était sèche et ses mains légèrement mouates mais personne ne pouvait se rendre compte de ses choses là. Même si ce n'était plus son premier annoblissement, la fois précédente avait été moins stressante car dans l'enceinte du château familiale, entourée de ses cousins, de 2 ou 3 amis triés sur le volet et de son mentor.....

Elle écouta avec attention le héraut lire l'annonce héraldique et sourit à Vanyel, attendant que Sa Grandeur l'appelle avant de faire le moindre pas.

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Russo avait vu Vanyel fourrer sans aucun respect la crevette vicomtale dans sa poche. Humpf... elle aurait du lui en offrir un plein collier, tiens.

Puis le héraut poursuivit la cérémonie, ce qui empêcha l'esprit de Russo de vagabonder. Elle écouta l'annonce, regardant Maxi qui trépignait presque sur place.

Donà Maxiuszedeus de Montmorency, voulez vous vous avancer ?

Invité

Zak s'était dépêché pour rejoindre la cérémonie. Sa femme se tenait sur l'estrade emmitouflée dans sa peau d'ours. Zak portait la même fourrure confectionnait par sa femme durant la semaine. Essayant de se faire tout petit et de ne pas gêner la cérémonie, le loctenent se rapprocha rapidement de l'estrade. En quelques pas, il rejoignit sa femme par l'arrière. Un léger raclement de la gorge lui permit de faire comprendre à Russo que son mi-mari mi-ours se tenait à ses côtés. Un rapide coup d'œil sur l'assemblée lui révéla que de nombreuses têtes lui étaient familières. Un rapide coup de tête fut suffisant pour saluer les connaissances.

Sujet: Re: Anoblissements et allégeances à Russocarine Sam 31 Jan 2009, 02:34

Maxi attendait sagement que Russo l'appelle. Elle était fière qu'on ai songé à elle pour un fief. Même s'il est vrai qu'elle se donnait a fonds, elle le faisait sans arrière pensée, elle donnait, c'est tout.

Elle avait les yeux rivés sur la comtesse et vit à peine Zak arriver du coin de l'oeil quand Russo s'adressa à elle :

Donà Maxiuszedeus de Montmorency, voulez vous vous avancer ?

Maxi releva très légèrement le pan de sa robe et avança vers le trône avec grasce et dignité.

"Me voilà humblement devant vous Votre Grandeur."

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Russo entendit son mari toussoter pour signaler sa présence, juste quand elle allait commencer l'anoblissement de Maxi. Elle pensa très fort "pas taper Zak... pas taper..."
Elle s'adressa à Maxi

Dona Maxiuszedeus, voulez vous servir tout à fait le Comté de Toulouse ?

Sujet: Re: Anoblissements et allégeances à Russocarine Sam 31 Jan 2009, 13:57

Maxi s'était attendue à se voir poser la même question que Vanyel et tentait de se concentrer pour ne pas sourire à la question rituelle. Toutefois, Russo ne lui posa pas la même - zut, la blonde ne pourrait pas taquiner la femme ours en taverne - et Maxi qui avait préparé sa réponte, faillit balbutier.

"Absolument votre Grandeur, de tout mon Coeur!"

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Maxiuszedeus, pour avoir depuis plusieurs mois servi le Comté de Toulouse, en tant que Sénéchal de la COCT et en tant qu'ambassadeur du Comté en Rouergue et en Gascogne, pour avoir servi par les armes et par la plume, vous vous voyez élevée ce jour au rang de Dame de Penne d'Albigeois.

Russo fit une pause.

Maxiuszedeus, voulez vous être tout à fait ma femme ?

Sujet: Re: Anoblissements et allégeances à Russocarine Sam 31 Jan 2009, 15:56

Maxi sentit sa poitrine se gonfler de fierté quand la comtesse la remercia de son travail. Elle avait oeuvré pour son comté uniquement pour s'y sentir épanouie en l'aidant lui même à s'épanouir dans la sécurité et la diplomatie.

Maxiuszedeus, voulez vous être tout à fait ma femme ?

Ha bin la voila la fameuse question^^, bon alors ne pas rire, rester sérieuse, penser au côté officiel de la chose....

"Oui, Votre Grandeur, je le veux!"

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Nous jurez vous fidélité, aide et conseil ?

Sujet: Re: Anoblissements et allégeances à Russocarine Sam 31 Jan 2009, 16:12

"Moi, Maxiuszedeus de Montmorency, Dame de Cunault, jure Fidélité, Aide et Conseil, soit Obsequium, Auxilium et Conselium, au comté de Toulouse et à vous, Sa Grandeur Russocarine sa comtesse légitime. Je jure de toujours faire passer les intérêts du Comté avant les miens dans la limite des moyens qu'Aristote m'accordera."

Maxi espérait ne pas avoir commis d'impair et ne rien avoir oublié.

Nombre de messages : 3518 Date d'inscription : 22/04/2008

En retour, moi Russocarine, IV ème Coms de Toulouse, vous accorde justice et subsistance pour le fief de Penne d'Albigeois, symbolisé par cette plume, et cette poignée de cêpes de la forêt avoisinante.

Russo récupéra les cêpes et la plume sous son trône, les déposa dans les mains de Maxi, et tenant encore les mains de l'à peine nommée Dame de Penne, posa sur ses lèvres le baiser de paix.