On avait dit à Lhyria de se rendre au Château pour y voir sa soeur, ce qu'elle avait fait. Elle avait même eu l'idée saugrenue d'aller déposer
une candidature pour l'armée, elle qui n'obeissait à personne, elle qu'on connaissait en tant que « La Peste » plutôt que Lhyria. Mais Myrtillia semblait occupée, et du haut de ses 14 printemps, il fallait bien qu'elle s'occupe, elle partie donc à la visite du château.
Elle traversa plusieurs salles, et comme elle le pensait, elle croisa plein de nobliaux et politiciens mal léchés. Elle n'aimait pas réellement les politiciens avec leur manière de faux cul, leur politesses forcés, tous des sophistes de toute manière.
C'est naturellement que ses pas la menèrent aux vignes. Certains penseront que c'est une affaire de famille.
Les vendanges étaient proches car les raisins, mûris au soleil, étaient énormes ! Elle s'en léchait déjà les babines.
Elle regarda à droite, à gauche. Personne ne semblait se trouver dans les parages. Ils devaient sûrement être trop occupé à penser sauver le monde, ou du moins Toulouse.
Sans gêne, elle se promena dans les allées à la recherche d'un coin parfait, qu'elle trouva. Elle s'allongea au milieu de l'une d'elle, un bras croisé derrière sa tête pendant que l'autre arrachait raisin par raisin, les portant à ses lèvres dégoûlinantes du jus de la gourmandise.